11 - Aude
11 - Aude
Le département de l'Aude compte aujourd'hui 438 communes.
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Axat
Axat (Aude), monuments aux morts
Axat (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts d'Axat (Aude) a été inauguré le
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Belcaire
Belcaire (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Belcaire (Aude) a été inauguré le
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Bram
Bram (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Bram (Aude) a été inauguré le
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Camurac
Camurac (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Camurac (Aude) a été inauguré le
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Canet-d'Aude
Canet-d'Aude (Aude), monuments aux morts
Canet-d'Aude (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Canet-d'Aude (Aude) a été inauguré le
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Caves (Aude)
Caves (Aude), monuments aux morts
Caves (Aude), monuments aux morts
Caves-Treilles (Aude), délibération du Conseil municipal relative au
monuments aux morts, 19 août 1921 (source)
Le monument aux morts de Caves (Aude) a été inauguré en (1922 ou 1923 ??)
La commune de Caves portait le nom de Treilles jusqu'en 1935. Par une loi du 8 avril 1935, la section de Caves, de la commune de Treilles, est érigée en commune distincte
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Castelnaudary
Castelnaudary (Aude), monuments aux morts
Castelnaudary (Aude), monuments aux morts
Castelnaudary (Aude), monuments aux morts
Castelnaudary (Aude), monuments aux morts
Castelnaudary (Aude), monuments aux morts
Castelnaudary (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Castelnaudary (Aude) a été inauguré le dimanche 27 septembre 1925, en présence de l'ancien ministre de la Guerre (1922-1924) André Maginot et du maire Charles Georgin.
Le monument est l'oeuvre du sculpteur Jean-Baptiste Malacan, né le 19 septembre 1875 à Béziers et mort le 10 janvier 1958.
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Cennes-Monestiès
Cennes-Monestiès (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Cennes-Monestiès (Aude) a été inauguré le
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Cépie
Cépie (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Cépies (Aude) a été inauguré le
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Conques-sur-Orbiel
Conques-sur-Orbiel (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Conques-sur-Orbiel a été érigé le 11 novembre 1921 (?) ou en 1924 (?).
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Cuxac-d'Ade
Cuxac-d'Aude (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Cuxac-d'Aude a été inauguré le
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Fabrezan
Fabrezan (Aude), monuments aux morts
Fabrezan (Aude), monuments aux morts
Fabrezan (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Fabrezan a été inauguré le
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Lagrasse
Lagrasse (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Lagrasse a été inauguré le
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La Nouvelle (Aude)
La Nouvelle (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de La Nouvelle (Aude) a été inauguré le
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Laure-Minervois
Laure-Minervois (Aude), monuments aux morts
Laure-Minervois (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Laure-Minervois (Aude) a été inauguré le
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Leucate
Leucate (Aude), monuments aux morts
Leucate (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Leucate (Aude) a été inauguré le
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Lézignan
Lézignan (Aude), monuments aux morts
Lézignan (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Lézignan (Aude) a été inauguré probablement fin juin ou début juillet 1923. À vérifier.
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Limoux
Limoux (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Limoux (Aude) a été inauguré le
le souvenir des morts de 1870
Limoux (Aude), monuments aux morts de 1870
"La Défense du Drapeau" ou
"Monument des Audois morts pour la Patrie"
Limoux (Aude), monuments aux morts de 1870
"La Défense du Drapeau" ou
"Monument des Audois morts pour la Patrie"
Limoux (Aude), monuments aux morts de 1870
"Monument des Combattants"
Limoux (Aude), monuments aux morts de 1870
"Monument des Combattants"
Limoux (Aude), monuments aux morts de 1870
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Marcorignan
Marcorignan (Aude), monuments aux morts
archives départementales de l’Aude, 2 OP 1816
Le monument aux morts de Marcorignan (Aude) a été inauguré en 1923 (?).
- fiche informative sur le monument aux morts de Marcorignan
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Marseillette
Marseillette (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Marseillette (Aude) a été inauguré le
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Montolieu
Montolieu (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Montolieu (Aude) a été inauguré le
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Narbonne
Narbonne (Aude), monuments aux morts, cours Mirabeau
Narbonne (Aude), monuments aux morts
Narbonne (Aude), monuments aux morts
Narbonne (Aude), monuments aux morts, bas-reliefs
Le monument aux morts de Narbonne (Aude) a été inauguré le jeudi 16 novembre 1922.
La construction du monument aux Morts a été décidée par le conseil municipal le 24 avril 1922. Le travail fut confié à Elie Ottavy, statuaire, et Marcel Hérans, architecte décorateur, financé par de nombreuses souscriptions publiques.
Il a été abîmé puis détruit par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le monument restauré (et modifié) est inauguré à nouveau le 11 novembre 1960.
- informations sur wiki-narbonne.fr
- fiche du monument aux morts de Narbonne sur le site e-monumen.net
le monument des morts de 1870
Narbonne, aux enfants morts pour la Patrie, 1870
Narbonne (Aude), monuments aux morts, 1870, colorisée
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Ouveillan
Ouveillan (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts d'Ouveillan (Aude) a été inauguré le
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Pennautier
Pennautier (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Pennautier (Aude) a été inauguré le
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Port-la-Nouvelle
Port-la-Nouvelle (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Port-le-Nouvelle (Aude) a été inauguré le dimanche 31 juillet 1921.
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Puivert
Puivert (Aude), monuments aux morts
Puivert (Aude), monuments aux morts
Puivert (Aude), monuments aux morts
Puivert (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Puivert (Aude) a été inauguré le
Puivert (Aude), monuments aux mortss, mai 2011 (source)
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Quillan
Quillan (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Quillan (Aude) a été inauguré le
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Ribaute
Ribaute (Aude), monuments aux morts
Ribaute (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Ribaute (Aude) a été inauguré le
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Rivel
Rivel (Aude), monuments aux morts
Le monument aux morts de Rivel (Aude) a été inauguré le
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Saint-Hilaire-de-l'Aude
Saint-Hilaire-de-l'Aude (Aude), monument aux morts
Saint-Hilaire-de-l'Aude (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Saint-Hilaire-de-l'Aude (Aude) a été inauguré le
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Saint-Pierre-des-Champs
Saint-Pierre-des-Champs (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Saint-Pierre-des-Champs (Aude) a été inauguré le
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Sainte-Vallière
Sainte-Valière (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Sainte-Vallière (Aude) a été inauguré en 1920.
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Sieusse
Sieusse (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Sieusse (Aude) a été inauguré le
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Sallèles-d'Aude
Sallèles-d'Aude (Aude), monument
aux morts
Sallèles-d'Aude (Aude), monument aux morts
Sallèles-d'Aude (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Sallèles-d'Aude (Aude) a été inauguré le
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Salles-d'Aude
Salles-d'Aude (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Salles-d'Aude (Aude) a été construit en 1924.
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Salles-sur-l'Hers
Salles-sur-l'Hers (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Salles-sur-l'Hers (Aude) a été inauguré le
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Sigean
Sigean (Aude), monument aux morts
Sigean (Aude), monument aux morts
Sigean (Aude), monument aux morts
Sigean (Aude), monument aux morts
Sigean (Aude), monument aux morts
Sigean (Aude),
monument aux morts
Le monument aux morts de Sigean (Aude) a été inauguré le dimanche 26 août 1923 en présence du maréchal Joffre.
- compte rendu de l'inauguration du monument aux morts de Sigean, le 26 août 1923, dans L'Express du Midi (27 août 1923)
L'Express du Midi, lundi 27 août 1923
L'Express du Midi, lundi 27 août 1923
L'Express du Midi, lundi 27 août 1923
À Sigean
Inauguration du monument aux morts
de notre correspondant particulier
Sigean, 26 août [1923]
Sigean glorifie aujourd’hui ses morts et, dès le matin, pendant que le soleil darde de ses chauds rayons un ciel pur et clair, les rues du village se pavoisent de drapeaux aux couleurs tricolores.
Sigean (Aude), l'église et la place avant 1914
Sigean (Aude), l'église et la place avant 1914
La cérémonie religieuse
La fête commence par une messe dite à neuf heures à l’église paroissiale décorée d’oriflammes aux trois couleurs.
M. Nourrigat, maire, entouré de son conseil municipal, le président et les membres du comité du monument, une foule immense y assistent ; elle est célébrée par M. Amigues, vicaire, ancien combattant.
Pendant que les orgues, tenues par M. Sivade, font entendre des airs religieux et patriotiques, au prône M. le curé Molinier monte en chaire et après avoir rendu hommage au maire, à ses conseillers, aux membres du comité, salue bien bas ceux qui courageusement sont morts pour la patrie et adresse à leurs familles son témoignage ému de condoléances.
À la fin de la messe, l’absoute est présidée par M. le curé.
Sigean (Aude), sortie de messe, début du XXe siècle
La cérémonie officielle
La cérémonie religieuse terminée, un cortège se forme devant l’église, ayant à sa tête l’Harmonie Sigeanaise, et l’on se rend au cimetière.
Devant le socle en pierre blanche sur lequel sont gravés dans le marbre les noms des quatre-vingt-quinze morts de la commune, M. Nourrigat, maire, prononce quelques paroles de circonstance, et la musique joue des airs funéraires.
La foule défile devant les tombes des chers disparus. Il est onze heures lorsque ces deux cérémonies sont terminées.
La réception des autorités
À midi, la population se rend à l’avenue de Narbonne pour recevoir, à l’entrée de la ville, M. le maréchal Joffre, M. le ministre des colonies et les personnalités officielles de leur suite.
Sigean (Aude), l'avenue de Narbonne par où arriva Joffre
Sigean (Aude), l'avenue de Narbonne par où arriva Joffre
Midi sonne au clocher de la vieille église lorsque les automobiles officielles font leur entrée.
En descendent : M. le maréchal Joffre, M. le ministre des colonies, M. Maurice Sarraut, sénateur, MM. Milhet, Durand, Constant, députés (M. Castel, député, était arrivé un moment avant) ; M. le préfet de l’Aude, MM. les sous-préfets de Narbonne et de Limoux. La musique joue La Marseillaise, et le cortège se forme pour aller à la mairie.
Paul Castel Jean Durand Maurice Sarraut
En tête marchent une escouade de gendarmes à cheval, sous la conduite de M. le capitaine Bonfils, le Réveil Carcassonnais, les Victimes Sigeanaises de 1914-1918, l’Harmonie Sigeanaise, M. le maréchal Joffre, le général Draydrein, M. le ministre, les sénateurs, députés et conseillers généraux et d’arrondissement, quelques maires du canton, les corps constitués, etc, etc.
Sur le passage du cortège, on entend quelques applaudissements.
Sigean (Aude), la mairie avant 1914
Sigean (Aude), la mairie avant 1914
À la mairie, deux jeunes filles offrent deux magnifiques gerbes de fleurs à M. le maréchal Joffre et à M. le ministre. On monte ensuite à la salle d’honneur du premier étage, où M. le maire Nourrigat, après avoir souhaité la bienvenue aux invités, présente les membres du conseil municipal et des corps constitués.
Son discours est très court et n’offre rien de particulier. En terminant, il demande au maréchal et au ministre, d’apposer leurs signatures sur le registre des délibérations, ce qui est aussitôt fait.
M. le ministre et M. le maréchal répondent en quelques mots : «Je suis heureux, dit M. le maréchal, de me retrouver parmi cette population de Sigean, que j’ai connue et appréciée autrefois, il y a une trentaine d’années, lorsque je venais presque annuellement rendre visite à mon ami Gauthier, dont je connais le mérite patriotique».
La réception se termine par la remise de quelques décorations.
Le banquet
Plus de 400 convives se sont réunis à l’hôtel Combescure, où un repas succulent a été préparé par le maître de céans.
À la table d’honneur prend place le maréchal Joffre, ayant à sa droite le ministre des colonies, et à sa gauche MM. Nourrigat, maire de Sigean ; Maurice Sarraut, sénateur ; Castel, député, maire de Lézignan ; le préfet de l’Aude et les sous-préfets ; Mournet, conseiller d’arrondissement, Grandmaison, statuaire ; Razouls, président du Comité ; M. l’abbé Molinier, curé de Sigean ; M. Palauqui, maire de La Nouvelle, conseiller général ; le comte de Larenty et les conseillers municipaux.
Notés en outre, au hasard : M. Riviale, administrateur des colonies ; M. Carrière, juge ; M. Brachanet, maire de Villesèque ; M. Alexandre, maire de Roquefort-des-Corbières ; M. Gazel, maire de Fleury ; M. Olive, propriétaire à Villesèque ; M. de Chabaude, professeur de lycée ; MM. Candelou, Martin, Henri Fabre, Fauran, Lignières, Saury, Delbourg, Dupuy, Pataud, Graves, Jordy, Mailhac, maire de Durban ; les représentants de la presse.
Joffre en 1923,
dans la cour de
l'École Polytechnique
Les discours
C’est M. Nourrigat, maire de Sigean, qui prit le premier la parole. S’adressant au maréchal, une célébrité qui ne meurt pas, et à tous les convives, il adresse, sans rhétorique et sans artifices, ses sincères remerciements.
«Vous avez obéi, dit-il, au devoir de la renommée, Monsieur le Maréchal ; vous venez communier avec les ruraux ; vous avez retenu les progrès les plus humbles qui portent les germes du progrès».
Après avoir adressé ses compliments au ministre, le maire de Sigean faut allusion à la politique extérieure du gouvernement.
Il continue son discours, plein de verve, en proclamant l’utilité de maintenir une armée forte en France, capable de garder le prestige de la nation victorieuse.
«L’histoire dira comment, pliant sous le nombre, notre armée sut sous l’impulsion du maréchal, reprendre son rang et aller droit à la victoire. La France doit assurer toute gloire au maréchal, auquel une amitié de 25 ans l’unit.
Vous êtes, dit-il, l’homme qui avez sauvé la patrie.
Le 3 août 1914, l’ambassadeur de l’Allemagne nous apportait la déclaration de la guerre. Sur votre ordre, le Gouvernement partait pour Bordeaux.
Vous dressiez votre silhouette, au milieu des combattants, et, le 10 décembre, jour mémorable, vous renversiez les rôles ; vous battiez l’ennemi, vous nous donniez la Marne.
Non, Plutarque n’a pas menti ! Vous, oui, c’est vous ! qui avez sauvé la France ! Joffre, je suis un profane, mais l’histoire reconnaîtra que c’est vous qui avez fait la victoire ; c’est vous qui avez bâti, qui avez consolidé le moral du front et de l’arrière ? Vous avez préparé la victoire ! Voilà l’argument principal, qui vous vaut votre popularité.
Votre calme admirable, au milieu de la détresse gouvernementale, a été le principal élément de la victoire. Par votre seule valeur personnelle, vous êtes devenu le généralissime des armées alliées. Vous n’êtes pas de ceux qui pensez que la force militaire vaut par elle-même. Vous avez compris que la France doit continuer à se battre, pour le respect de ses droits.
Désormais, les haines politiques doivent disparaître et désormais égalité doit vouloir dire : "Tous les Français ont le droit de vivre".
En l’honneur du maréchal de France, et vive la France ! je lève mon verre».
De vifs applaudissements soulignent les dernières paroles.
M. Renard, préfet de l’Aude, remercie le maire des paroles cordiales qu’il vient de prononcer, et se dit profondément attaché à ce pays, qu’il connaît depuis dix ans et où, dit-il, on sait sacrifier ses intérêts personnels à l’intérêt général.
«Vous, maréchal, dont le nom a mérité le surnom de "Petit Père", vous, Monsieur Poincaré, Président du Conseil, grand Français, vous méritez la reconnaissance de tous les bons Français que nous sommes».
M. Maurice Sarraut, sénateur, excuse l’absence de M. Gauthier, sénateur, malade en ce moment. Il adresse, à son tour, des remerciements au maréchal d’avoir bien voulu présider cette cérémonie.
Le maréchal Joffre, salué par une salve d’applaudissements, prend ensuite la parole. Il adresse des félicitations à M. Sarraut, remarquable colonial et à son frère, M. Maurice Sarraut, son ami.
M. Albert Sarraut, ministre des colonies, s’excuse de sa voix cassée, due à ses tribulations ministérielles. Il rend hommage à la force, basée sur le droit, seule formule du progrès.
«Vous connûtes, vous aussi, dit-il, l’ingratitude au gouvernement ; mais vous connaissiez la discipline et vous sûtes vous sacrifier au bonheur de la France et des peuples libres.
Vous, Joffre, vainqueur de Tombouctou, qui avez été à l’origine de la politique libérale de nos colonies, vous sûtes comprendre l’avenir de la France, et, dans le service obligatoire dans nos possessions d’outre-mer, trouver l’équivalent du service militaire diminué en France».
Passant au problème international, le ministre souligne comment, au-dessus du conflit franco-allemand, flotte le péril de couleurs opposées à la race blanche.
«Entre la civilisation occidentale et la civilisation orientale, éclatera, dit-il, tôt ou tard, un conflit autrement grave.
La Russie, elle, ne l’oubliez pas, n’est pas de notre côté, elle est à l’avant-garde du mouvement oriental. De graves problèmes vont surgir. La France, qui n’a jamais méprisé des êtres de couleur, va avoir à intervenir activement dans ce conflit.
Cette politique, qui sera la guerre de l’univers, Monsieur le Maréchal, vous la pratiquez dans la bonté et l’indulgence.
La population acclame en vous le magnifique sauveur de la Patrie, celui qui saura la préserver des dangers de l’extérieur, quels qu’ils soient».
Audouy
"Aux Sigeonnais morts pour la Patrie"
souvenir de la cérémonie du dimanche 26 août 1923
offert par La Dépèche à ses lecteurs
"Aux Sigeonnais morts pour la Patrie"
Sur cette image commémorative de la cérémonie, on reconnaît, à gauche Albert Sarraut, ministre des colonies, et à droite le maréchal Joseph Joffre.
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- compte rendu de l'inauguration du monument aux morts de Sigean, le 26 août 1923, dans Le Midi Socialiste (27 août 1923)
Le Midi Socialiste, 27 août 1923
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Ventenac-d'Aude (ou) Ventenac-en-Minervois
Ventenac-d'Aude (Aude), monument aux morts
Le monument aux morts de Ventenac-d'Aude (Aude) a été inauguré en 1920.
Le monument sculpté en pierre blanche d’Estaillade est l’oeuvre de Florentin Chauvet (1878-1958), sculpteur entrepreneur parisien.
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